L'Unité de Chirurgie de la Main de l'Hospital Quirón Donostia organise depuis deux ans le Cours de Remise à Niveau sur la Chirurgie de la Main. En fin de compte, comme l'indique son directeur, le docteur Javier Goyeneche, « la main est notre instrument de communication, exprime notre créativité, notre affection, etc., et toute blessure, même si elle est légère, nous handicape de manière importante, non seulement dans la vie professionnelle, mais également dans la vie personnelle et affective. »


À cet égard, le spécialiste, qui compte plus de 30 ans d'expérience en microchirurgie et dans d'autres traitements chirurgicaux de la pathologie de la main, ajoute que « les blessures des fléchisseurs -ceux qui en ont souffert savent de quoi je parle et ils sont nombreux- produites par des coupures, et qui sont aussi fréquentes dans le domaine professionnel qu'à la maison, continuent à laisser de nombreuses séquelles. Après plus de 70 ans dédiés à son traitement, nous n'avons pas encore atteint les résultats optimaux ».


C'est pourquoi l'organisation annuelle de ces cours, à laquelle assistent près de 100 spécialistes de toute l'Espagne, a tout son sens.
La rencontre, qui a lieu au siège du Colegio de Médicos de Gipuzkoa, à Donostia, sera l'occasion de traiter de l'importance du diagnostic précoce, essentiel pour obtenir le meilleur résultat thérapeutique, des maladies rhumatismales du pouce chez les femmes à partir d'un âge moyen et des fractures des os du carpe, notamment du scaphoïde, « car lorsque ces dernières ne sont pas diagnostiquées et traitées à temps, elles se compliquent et peuvent mettre un terme à la vie fonctionnelle du poignet », signale l'expert. Ils débattront également sur les dernières avancées en matière de chirurgie des fléchisseurs, la mal connue maladie de Kiembock (qui affecte le poignet), les brûlures et l'évaluation des handicaps fonctionnels résultant de séquelles aussi bien d'accidents de la circulation que du travail.


Le cours est organisé par la Sociedad Española de Cirugía de la Mano (SECMA) et accrédité par la Comisión de Formación Continuada du Gouvernement basque.